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3 août 2021La mousse polyuréthane (PU) projetée est très conseillée par les professionnels pour réaliser l’isolation thermique de son logement. Résistance mécanique, résistance à l’eau, légèreté, stabilité dimensionnelle sont autant de propriétés utiles de la mousse PU pour isoler les toits, les murs, les sols ou les plafonds de la maison. Cependant, de nombreuses fausses idées continuent d’émerger concernant le comportement de cette mousse en cas d’incendie. Apportons plus de clarifications à ce sujet.
Les propriétés de la mousse polyuréthane en cas d’incendie
En plus de respecter les exigences européennes en matière de résistance au feu, la mousse polyuréthane répond parfaitement aux normes d’efficacité énergétique grâce à sa faible densité et sa faible conductivité thermique. Pour connaître son efficacité contre un incendie, renseignez-vous sur la mousse polyuréthane projetée sur ce site spécialisé, notamment sur l’isolation. Par la même occasion, vous pourrez bénéficier d’un accompagnement personnalisé et de services efficaces si vous envisagez des travaux d’isolation grâce à ce matériau.
La mousse polyuréthane, un matériau très résistant au feu
Lorsqu’elle est exposée à une source de chaleur ou à des flammes, la mousse PU ne commence le plus souvent à se décomposer pour une température comprise entre 300 degrés Celsius et 420 degrés Celsius. L’auto-inflammation de cet isolant se réalise entre 420 degrés Celsius et 550 degrés Celsius. Lors de sa combustion, le produit en polyuréthane ne produit pas de gouttes brûlantes, car il ne fond pas contrairement à d’autres matières plastiques (le polystyrène en l’occurrence). La surface enflammée se carbonise progressivement en protégeant la sous-couche du système. La stabilité de la structure isolée peut être préservée ainsi pendant 30 minutes à 1 heure selon l’intensité du feu.
Un isolant qui ne provoque pas d’incendie
Si elles sont significativement réduites au départ, les émissions de chaleur ne deviennent importantes que lorsque l’incendie est très avancé. De plus, contrairement à certaines matières minérales comme le liège, les flammes d’incendie n’ont pas tendance à couver quand on utilise le polyuréthane comme isolant. Par ailleurs, les isolants PU ne peuvent pas déclencher un incendie dans les conditions normales de température et de pression. L’intervention humaine, la défaillance du système électrique ou la mauvaise gestion des déchets sont plutôt les causes les plus fréquentes.
L’utilisation d’additifs chimiques ou l’installation d’un revêtement permettent également de protéger dans une certaine mesure la mousse contre les effets néfastes des flammes ou de la chaleur. On pense notamment aux retardateurs de flammes (composés halogènes, composés du chlore, composés du phosphore, composés du brome), aux revêtements en acier renforcé, en plaque de plâtre cartonnée, en feuille d’aluminium, en béton, en mortier…
Comportement au feu : la mousse polyuréthane rivalise avec la fibre minérale
Les sociétés PU Europe et ANPE (National Association of Rigid Polyurethane Foam) ont réalisé des tests pour comparer le comportement des solutions constructives PU et celui des solutions de fibre minérale face au feu. Ces tests ont permis de montrer qu’il n’y a pas eu d’embrasement généralisé instantané. De plus, les quantités de gaz et de chaleur dégagés sont quasi identiques et chaque échantillon conserve à peu près la même intégrité à la fin.
Le second test reproduit les conditions de propagation d’un feu extérieur sur la toiture. On dépose à cet effet une membrane bitumeuse sur une planche PU et un panneau de laine minérale. On note que le produit en laine n’arrive pas à empêcher la propagation des flammes. L’échantillon en PU se carbonise et limite la propagation des flammes. Face à un matériau disposant d’un indice supérieur, la mousse polyuréthane a ainsi affiché des performances quasi identiques en matière de réaction au feu. Cela ne devrait normalement pas être le cas, car plus l’indice est bon, plus le comportement au feu de la matière concernée doit être nettement meilleur.
Les émissions de gaz et de fumée en cas de combustion du polyuréthane
De nombreux gaz nocifs pour le système nerveux central et le système respiratoire de l’homme sont dégagés. Il s’agit notamment du cyanure d’hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde d’azote, des dioxines ou encore des furanes. Toutefois, ces composés potentiellement mortels ne sont pas spécifiques à la combustion de la mousse PU. On les rencontre également lors des incendies impliquant des produits organiques naturels comme le liège, le coton, le bois… Cela signifie que la mousse n’apporte pas réellement un danger toxique supplémentaire comparativement aux autres matières d’isolation.
En ce qui concerne la fumée, les études spécialisées n’ont pas encore montré que cette matière produit de plus grandes quantités de fumée lorsqu’elle est en feu. Tout dépend en effet de l’apport d’air et du taux d’humidité qui prévalent au moment de l’incendie.
Grâce à ses propriétés physiques, la mousse en polyuréthane permet une bonne isolation du logement. Elle offre également des performances honorables en matière de réaction et de résistance au feu. Pour éviter tout souci, il faut veiller à la suppression continuelle des sources qui peuvent potentiellement engendrer un incendie dans votre maison.